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Chapitre 1
Le chien, un animal domestiqué

Le chien est un canidé descendant du loup. C’est un quadripède digitigrade opportuniste au régime alimentaire omnivore mais classé dans les carnivores, du fait de sa dentition (à l’instar du Panda qui lui à un régime alimentaire herbivore).

C’est également un animal social qui organise son clan comme l’homme. Ces points communs nous ont très certainement aidés à nous rapprocher il y a environ 15000 ans. Il est le seul animal à naitre domestiqué.

Si vous prenez le produit de deux individus retournés à l’état sauvage, livré à eux-mêmes, les chiots présenteront les caractéristiques de leurs ancêtres domestiqués si vous les réintégrés et les faites vivre avec l’homme.

Un produit issu d’un loup et d’un chien sera sauvage et développera des comportements proches de celui du loup, c’est un recul de la domestication au bénéfice de la vie sauvage, c’est une perte notable de l’emprise de l’Homme sur l’animal.

Notre rapprochement a été profitable à l’Homme tant le chien a rempli et remplit de missions. Du loup nous avons façonné des auxiliaires pour nous accompagner dans de nombreuses tâches. Lorsque l’on appréhende correctement l’évolution entre le loup et le chien, on mesure à quel point nos chiens ont perdu et/ou gagné. La domestication sera suivie de son cortège d’horreur. Combien de races de chiens sont le résultat des caprices de l’Homme ? Sans considération pour les troubles du comportements, physiques ou moteurs occasionnés par ses modifications profondes du type.

Plus l’on s’éloigne de la morphologie du loup plus les risques de disfonctionnements sont grands. Les loups sont vieux de 800.000 ans et leurs réussites ne sont pas le fait de l’Homme, bien au contraire. C’est un prédateur parfois prédaté, parfaitement adapté à ses différents environnements. Il est présent et survit dans des régions très hostiles tel que des desserts de sable ou de glaces. Sa silhouette respire l’efficacité et nous fascine depuis toujours. Les outils de prédateur mais aussi de préventions dont disposent les loups parfois prédatés se retrouvent naturellement chez ses descendants. Nous les avons développés et exploités en fonction de nos besoins.

 

Les premières applications connues de nos relations loup devenu chien avec l’Homme sont du domaine de l’utilitaire où chacun y trouva son compte. De ses interactions inter-espèces naitra une collaboration incroyable, améliorant nos performances de survis face à l’adversité, la concurrence, augmentant ainsi les aptitudes du groupe nouvellement formé à surmonter les obstacles naturels. Nous sommes ensemble dès le début de notre histoire commune pour réaliser des tâches indispensables, nécessaires à nôtre subsistance pour une plus grande réussite.

Les chiens sont au commencement, sur une longue période, sélectionnés pour nous servir. Très rapidement après la domestication du loup.  

 

Aujourd’hui ces mêmes qualités choisies et optimisées par l’homme se retrouvent être leurs sacerdoces et paradoxalement nos sociétés dites évoluées sensibilisées au bien-être animal viennent reprocher à ces mêmes animaux leurs extraordinaires aptitudes. Certains futurs propriétaires craquant pour un physique sans bien considérer l’ensemble, oubliant l’aspect caractériel indissociable du corps.

Le chien a été créé par l’homme pour le servir, il n’a eu de cesse que d’améliorer les aptitudes physiques et mentales pour la réalisation de tâches, de missions, l’accomplissement d’un métier. Allant jusqu’à spécialiser son auxiliaire à l’instar de l’Homme dans le monde du travail. Ainsi certains chiens sont dédiés à des chasses bien précises, au travail à l’eau, la garde, la recherche …

Combien de vie améliorées ou sauvées par eux, combien de métiers, de fonctions, de missions, de tâches remplies depuis de nombreuses générations, de siècles pour si peu d’inconvénients. Leur présence à nos côtés est un formidable partenariat, dans lequel eux n'ont jamais démérités, ils ont évolué au-delà de nos espérances avec une loyauté indéfectible. Ils sont nos amis fidèles cela malgré nos états d’âmes, nos trahisons, notre cruauté à leur égard.

 

De nos jours s’affrontent différentes idéologies, chacune revendiquant la bonne attitude au regard du bien-être animal. Il y a fort à craindre que le fossé entre toutes ses postures s’agrandisse. Mais peut-être qu’en prenant le temps de les analyser, il est possible de garder ce qui a du sens dans chacune d’entre elles.

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